je demande, la suite
Je n'ai pas compté combien de fois j'ai soupiré, j'aurais du. Des records sont à battre.
Des soupirs de tristesse, de lassitude, de "je peux rien faire pour empêcher ça". Oui, j'en ai marre. Tout me soulent. TOUT. Pompiers, famille, amis. Sauf Andréa. Elle a besoin de moi, et ses soucis malheureusement m'empêchent de penser au mien.
Je suis à bout de nerfs. Non je pète pas un cable. Ça jouerait (trop) contre moi. Je patiente. J'aimerai mieux patienter auprès de toi. Mais... Non. Tu ne le veux pas. Je ne décide pas pour toi. Tu me manques. Je me rabache, je te soule. Je sais tout ça. Et moi, une fois encore "je peux rien faire pour empêcher ça".
Je ne pleure pas. Comment je fais ? Je m'accroche... À petit bout d'espoir. Tout petit. C'est toi qui m'a appris qu'il fallait pas lâcher tant qu'il y en avait.
"TANT QU'ON RÊVE ENCORE, QUE NOS YEUX S'ETONNENT ENCORE... RIEN N'EST PERDU"
J'aurai envie d'accélérer la cadence. Je ne peux pas. Je ne peux rien.
Je t'aime. Ça ne suffit pas. Et encore une fois, je ne peux rien.